La fine fleur du ski de pente raide s’est envolée début septembre en Himalaya pour s’attaquer à l’un des derniers géants himalayens à n’avoir jamais été descendus à skis dans son intégralité.
Une véritable équipe de rêve composée des français Mathéo Jacquemoud, Vivian Bruchez, Mathieu Maynadier et de l’Américain Mike Arnold vont tenter de dévaler le Dhaulagiri (8167 m) du haut en bas sur leurs planches.
Si plusieurs expéditions se sont déjà attaqué à ce projet, personne n’a jusqu’à maintenant réussi à skier en intégralité la voie normale de la « Montagne Blanche », traduction népalaise du Dhaulagiri. On se souvient notamment de la tentative du skieur suédois Frederik Ericsson en 2007.
On vient tous d’horizons différents. On a tous une grande expérience dans un domaine précis. Pour réaliser l’expédition, on aura besoin de tous ces domaines.
L’AMBITION D’UNE PREMIÈRE À SKI EN HIMALAYA
Le Dhaulagiri, 7ème montagne la plus haute du monde et voisine de l’Annapurna, est réputée pour sa difficulté. Du haut de ses 8.167 mètres d’altitude, elle a donné du fil à retordre à nombre d’alpinistes. Si bien qu’elle n’a été gravie pour la première fois qu’en 1960, dix ans après le premier 8’000.
En 1950, les Français visent initialement le Dhaulagiri. Mais après une première reconnaissance, ils choisissent finalement l’Annapurna voisin. Quelques semaines plus tard, le premier 8.000 de l’histoire est gravi !
À l’occasion de cette tentative vous pouvez découvrir un podcast de l’expédition disponible sur la chaine Spotify d’un des partenaires de l’expédition.
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